tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post173138358168446181..comments2024-03-27T22:56:53.290+01:00Comments on La Hutte des Classes: Des cadavres dans le PlacardChristophe Darmangeathttp://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-22159744508045105392023-12-29T06:35:22.315+01:002023-12-29T06:35:22.315+01:00Nice blog you have thanks for postingNice blog you have thanks for postingMiles Wonghttps://milesrwong.wordpress.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-60190758739771782012021-12-03T20:59:21.878+01:002021-12-03T20:59:21.878+01:00S'il fallait un argument supplémentaire : il n...S'il fallait un argument supplémentaire : il n'y a pas, à cette période, de coupes crâniennes fabriquées avec autre chose que de l'os humain. On ne trinque pas avec un crâne de renne ou de cheval : ça suggère bien, précisément, qu'avec les crânes humains il y a des pratiques et des significations spécifiques. Skål !Jean-Marcnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-31603714829937895972021-12-03T14:34:38.999+01:002021-12-03T14:34:38.999+01:00La différence entre un cannibalisme de guerre et l...La différence entre un cannibalisme de guerre et la chasse n'a rien de subtil : il n'existe aucun cas connu de cannibalisme à fins alimentaires. Aucune société jamais observée ne dévorait le gibier humain pour les mêmes raisons qu'elle dévorait le gibier animal, à savoir simplement pour se nourrir. Il en va de même pour la fabrication des coupes crâniennes : aucune société ne boit indifférement dans un crâne humain ou animal. On a donc le droit de penser qu'il y a bien là une pratique spécifique - à la fois objectivement et du point de vue des acteurs eux-mêmes.Christophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-62773379487569213762021-12-03T11:58:22.333+01:002021-12-03T11:58:22.333+01:00Dans la mesure où les victimes ont été consommées,...Dans la mesure où les victimes ont été consommées, la différence entre la "guerre" et la "chasse" apparaît assez subtile. Quant à l'utilisation des restes (ici crâniens) à destination d'objets usuels, ça me semble être également le cas pour tous les autres types de "gibier".Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/12132872980056518147noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-50884422875854905952020-12-27T12:51:44.931+01:002020-12-27T12:51:44.931+01:00C'est exact, parce que les auteurs ont jugé im...C'est exact, parce que les auteurs ont jugé impossible de le déterminer de manière fiable. Je reproduis l'extrait qui en donne les raisons (p. 37-38) :<br /><br />« La détermination du sexe à partir des restes osseux repose essentiellement sur l’examen de l’os coxal. À dire vrai, c’est même la seule méthode qui soit fiable, parce que c’est la seule qui repose sur un dimorphisme sexuel non spécifique, les différences morphologiques entre coxaux masculins et féminins répondant à des exigences fonctionnelles liées à la reproduction (Brůžek et al. 2005 : 219 sq.). Malgré cela, d’autres méthodes sont régulièrement employées ou proposées, qui visent à déterminer le sexe à partir de tel ou tel os. Aucune ne vaut mieux que les autres, pour la simple et bonne raison que le dimorphisme sexuel présente une grande variabilité individuelle et populationnelle. Toutes sont donc plus ou moins spécifiques à la population qui a servi à les construire et sont insuffisamment fiables pour être utilisées sur n’importe qu’elle autre population, qui plus est préhistorique. Bien qu’on lui ait depuis toujours accordé une place particulière pour la diagnose sexuelle, et bien qu’il reste utilisé pour cela par certaines écoles, le crâne ne vaut pas mieux que n’importe quel autre os. Il y a fort longtemps que différentes études ont montré qu’en utilisant les méthodes visuelles classiques, le pourcentage de détermination correcte du sexe à partir du crâne se situait autour de 80 %, ce qui est très mauvais à partir du moment où l’on prend conscience qu’un simple tirage au sort donne 50 % de résultats justes. Les fonctions discriminantes basées sur la métrique ne font guère mieux, qui ne permettent de gagner que quelques maigres pour cent.<br /><br />Toutes les méthodes supposent en outre pour obtenir ces résultats — et c’est un point qui est bien souvent oublié — des crânes suffisamment bien conservés, des observateurs entraînés (au moins pour les caractères visuels) et, surtout, de connaître le dimorphisme sexuel de la population à laquelle appartiennent les restes. Quant à la diagnose sexuelle secondaire, qui a été proposée pour essayer de s’affranchir des précédents inconvénients (Murail et al. 1999), c’est une méthode non seulement insuffisamment validée, mais qui en outre soulève de nombreux problèmes. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler qu’il n’existe aucune méthode fiable reconnue pour la diagnose sexuelle des individus immatures, y compris sur l’os coxal, la pleine différenciation morphologique n’intervenant qu’à la maturité biologique. Pour toutes ces raisons, auxquelles vient s’ajouter l’état des restes, en l’absence d’os coxal aucune tentative de détermination du sexe n’a été réalisée. »Christophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-6549545990035275132020-12-27T12:41:54.904+01:002020-12-27T12:41:54.904+01:00Rien n'est dit sur le ratio sexuel des ossemen...Rien n'est dit sur le ratio sexuel des ossements ...Unknownhttps://www.blogger.com/profile/00032067602724011251noreply@blogger.com