tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post6022676211558193836..comments2024-03-27T22:56:53.290+01:00Comments on La Hutte des Classes: Note de lecture : Fertilité naturelle, reproduction forcée (Paola Tabet)Christophe Darmangeathttp://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-46707543972667816792020-06-19T17:30:49.788+02:002020-06-19T17:30:49.788+02:00Bonjour,
Je passe de temps à autres sur ton blog o...Bonjour,<br />Je passe de temps à autres sur ton blog où je trouve des choses intéressantes à lire. Sur ce qui fait qu'une activité est du travail, le livre de Bruno Astarian, L'Abolition de la valeur, fourni des réflexions intéressantes. Il est en PDF ici : https://entremonde.net/IMG/pdf/22rupture-ba_abolition_de_la_valeur.pdf.<br /><br />Anti-travailnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-24370129278766863782017-05-19T18:41:57.624+02:002017-05-19T18:41:57.624+02:00Bonjour.
Je pense qu'il convient de distingue...Bonjour.<br /><br />Je pense qu'il convient de distinguer les notions de travail et d'effort. <br />Dans travail dans nos cultures sous tent l'idée du "troc" d'un effort contre un salaire en retour. <br />Visiter les fonds marins ou grimper l'éverest requier des efforts, mais ces efforts ne sont pas du domaine de la l'obligation physiologique ou de la servitude volontaire; mais du plaisir, du sport, de l'adrénaline; de l'aventure Donc on ne parle pas de "sueur contre droit de vivre", mais "sueur contre plaisir de vivre". <br />Le travail de grossesse ici est plus perçu tel une responsabilité anthropologique de perpétuer l'espèce. Sueur pour donner la vie.<br /><br />Ceci n'est que mon humble point de vue. Jean-Christophe Duvalhttps://www.blogger.com/profile/00724754890833025926noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-78228683907963679082016-10-19T12:17:47.578+02:002016-10-19T12:17:47.578+02:00Salut à toi, ô anonyme
On touche là à un point qu...Salut à toi, ô anonyme<br /><br />On touche là à un point que je crois bien difficile, et sur lequel j'ai davantage de questions que de réponses. Ce que je dis est que l'affirmation de Tabet ne me semble pas absurde – je ne sais pas pour autant si elle est valide. Nous serons, je crois, d'accord sur le fait que tout travail exige une certaine dépense d'énergie (au sens large, y compris d'effort intellectuel), mais que toute dépense d'énergie n'est pas un travail. La question est, me semble-t-il : existe-t-il des formes de dépense d'énergie qui, par nature, ne peuvent pas être considérées coomme du travail ? <br /><br />Ma réponse, fondée sur une intuition et pas sur une recherche systématique, est que non. L'ascension d'une montagne n'est pas un travail pour le promeneur, mais elle l'est pour celui qui le guide. L'exploration sous-marine n'est pas un travail pour le plongeur de congés payés, mais elle l'est pour celui qui répare des plate-formes pétrolières ou qui inventorie des espèces sous-marines. De même pour le football, le tricot et n'importe quelle activité humaine dont le soin aux jeunes enfant ainsi, hélas, que l'acte sexuel lui-même. <br /><br />Il me semble donc que ce qui fait le travail, c'est le contexte social dans lequel s'effectue la dépense d'énergie, mais que dans un tel contexte, toute dépense d'énergie est potentiellement un travail. Je ne me sens pas capable de définir plus précisément ce contexte social ; la réponse triviale selon laquelle un travail, c'est ce que la société reconnaît comme tel, pose au moins deux problèmes : d'une part, qu'entend-on par « reconnaître » ? Il y a bien des modalités selon lesquelles cette reconnaissance peut être effectuée. L'autre problème tient à la négation sociale de certains travaux : le fait que le travail domestique ne soit, dans les cultures patriarcales, « pas du travail » exprime moins un fait objectif que le point de vue masculin... Et donc, pour en revenir à la procréation, sur quel critère établir que cette dépense d'énergie est ou n'est pas un travail, et ce critère fournit-il une réponse différente selon les sociétés ? Le texte de Paola Tabet, à défaut de fournir la réponse, a le grand mérite de soulever la question (même si, en sous-entendant que la procréation est toujours un travail, il tombe sans doute dans le défaut inverse du sens commun).<br /><br />Bref, c'est là une question passionnante, sur laquelle je me pencherai peut-être un jour, mais pas sans avoir préalablement été me fournir en munitions du côté de ceux qui y ont déjà réfléchi.Christophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-35185285039729634172016-10-14T17:13:14.838+02:002016-10-14T17:13:14.838+02:00Salut,
Dans ta conclusion tu évoques l'"e...Salut,<br />Dans ta conclusion tu évoques l'"effet rhétorique" d'une formulation de P. Tabet. En effet, je suis personnellement frappé par les nombreux effets rhétoriques et les approximations qui émaillent les citations de Tabet qui parsèment ton texte. Pour ne prendre qu'un exemple d'affirmations péremptoires, je dois dire que j'ai été quelque peu choqué (conditionnement ? préjugés ?) par l'approbation que tu sembles apporter à la thèse de la grossesse comme travail. Tabet considère le travail comme une "dépense d'énergie", ou, "si l'on préfère", une "activité". A ce train, on devrait considérer comme un travail l'ascension d'une montagne ou l'exploration sous-marine par exemple. Il est impossible de ramener le travail seulement à une activité ou à une dépense d'énergie ; ou alors les mots n'ont pas de sens. Sauf à dénaturer le sens des mots, on ne peut confondre la grossesse (menée à terme) de la fermière avec le travail qu'elle exécute du matin au soir. D'ailleurs, tu prends une certaine distance avec P. Tabet car, tout en ne rejetant pas sa thèse, tu ne peux pas entièrement accepter la grossesse "comme un travail à part entière". Il est tout à fait clair que la grossesse est une des activités les plus importantes de l'être humain et qui, dans le régime capitaliste, devrait être rémunérée mais ce n'est certainement pas en le qualifiant de travail, à l'instar de la production de poupées, qu'on peut justifier cela. <br />Il est bien évident que le problème ("obligation" des femmes à "produire" des petits d'hommes) que pose Tabet va bien au-delà de la question de l'exploitation des femmes par les hommes. Le problème de l'œuf et de la poule. L'œuf : l'augmentation des ressources ; la poule : l'augmentation du nombre des enfants. Il est impossible de poser le problème de l'obligation des femmes à avoir des enfants sans poser l'important problème des ressources qui accompagnent cette croissance démographique. Et voilà qu'on retrouve la théorie du surplus !!<br />Bon, c'est un problème immense et il est bien sûr qu'il faut rendre hommage à quelqu'un qui ose s'attaquer à un sujet de cette ampleur, et probablement avec talent comme tu l'affirmes.<br />Momohttps://www.blogger.com/profile/13470631671027101685noreply@blogger.com