tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post6474561174520472816..comments2024-03-27T22:56:53.290+01:00Comments on La Hutte des Classes: Le goût des autresChristophe Darmangeathttp://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-67670378437731295432018-04-02T22:31:32.877+02:002018-04-02T22:31:32.877+02:00Euh, j'arrive peut-être après la bataille, mai...Euh, j'arrive peut-être après la bataille, mais il semble que le titre de ton billet de janvier a également été utilisé par Mondher Kilani dans un bouquin paru mi mars (https://www.babelio.com/livres/Kilani-Du-gout-de-lautre/1035872). Par ailleurs, dans les échos médiatiques autour de ce bouquin (France Inter, France Culture, Le Monde, Médiapart), sauf erreur je n'ai vu aucune mention de la somme publiée il y a quelques années sur le sujet par Guille-Escuret... J'avoue que ça me laisse perplexe...Jean-Marcnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-15161066807681691442018-01-31T22:15:06.947+01:002018-01-31T22:15:06.947+01:00Merci cher(e) BB pour cette réponse très informée ...Merci cher(e) BB pour cette réponse très informée ! Je ne savais pas que le cannibalisme pouvait être nié par les anthropologues australiens, tant les sources sont surabondantes. Mais la tendance contemporaine à reconstruire le passé au nom d'un supposé « politiquement correct » ne me surprend guère ; je l'ai déjà remarquée sur d'autres thèmes, et elle est bien dans l'air du temps. Christophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-65034852746304346162018-01-31T17:45:53.510+01:002018-01-31T17:45:53.510+01:00Bonjour Maurice et Christophe,
Juste une précisio...Bonjour Maurice et Christophe,<br /><br />Juste une précision pour le point 3). Le cas concerne les Fore (http://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1968_num_8_3_366985) et la maladie est le kuru, dont on sait aujourd'hui (ce qui n'était pas le cas à l'époque où l'article a été écrit) que c'est une encéphalopathie spongiforme à prions (https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuru_(maladie)).<br />Sinon, pour le 2), nulle part, il me semble, les règles de consommation suivent les règles de mariage. Donc en Australie ils ne doivent pas plus se soucier qu'ailleurs de quelle moitié/section appartient le repas...<br />Plus largement, le cannibalisme australien est toujours largement rejeté, d'autant que les chercheurs australiens ont une politique de réhabilitation de l'Aborigène (manger ses semblables, c'est tout de même pour les vilains sauvages !). L'un des principaux détracteurs est Pickering, et son article dans le bouquin dirigé par Goldman "The Anthropology of Cannibalism" est l'illustration typique de la mauvaise foi en ce domaine (avec carrément la falsification des sources).BBhttps://www.blogger.com/profile/01049565060117963629noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-70603636818398241792018-01-25T21:16:07.876+01:002018-01-25T21:16:07.876+01:00Hello Momo
Pour tenter de répondre à tes différen...Hello Momo<br /><br />Pour tenter de répondre à tes différents points...<br /><br />1) Je n'ai pas trouvé de données qui indiquent que les classes matrimoniales aient eu quelque impact que ce soit sur l'anthropophagie. A la rigueur, dans quelques cas, on précise que ce sont certains parents qui pratiquaient l'endocannibalisme, mais cela ne semble pas être une généralité. Et pour les ennemis, je n'ai carrément rien vu.<br /><br />2) J'ai vu des choses sur le cannibalisme de famine, qui existait certainement (touchant, en particulier, les très jeunes enfants). Mais comme je l'ai signalé, je ne voulais pas spécialement creuser dans cette direction, mon problème principal restant celui de la guerre.<br /><br />3) Pas de cervelle dans mes données. Le cas qui me revient en mémoire concernait la Nouvelle-Guinée, où du fait de cette coutume, une maladie du type « vache folle » s'était répandue dans une tribu - il y a eu un documentaire TV ces derniers mois à ce sujet.<br /><br />À bientôt ! Christophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-88864198208093538612018-01-24T11:26:44.942+01:002018-01-24T11:26:44.942+01:00Bonjour,
La première chose qui vient à l’esprit co...Bonjour,<br />La première chose qui vient à l’esprit concernant les Aborigènes, c’est le système des classes qui obligent un individu d’une classe donnée à avoir des relations (surtout matrimoniales) avec ceux d’une ou plusieurs autres bien définis. Un homme rencontrant une femme (de la même tribu ou d’une autre) doit, avant d’avoir la moindre relation avec elle, s’assurer que c’est bien permis. Dans une telle société il me semblerait étonnant qu’un homme puisse manger un individu, de la même tribu ou d’une autre, sans s’être assuré que celui-ci est bien « comestible » ! J’imagine mal comment cela pouvait se passer concrètement puisqu’on ne pouvait interroger le mort ��.<br />Les causes de cannibalisme (endo- ou exo-) que tu cites sont de deux ordres : la guerre ou la mort « naturelle » d’un proche. À part des cas de cannibalisme rituel (si cette chose existe), y a-t-il une raison pour écarter les cas d’anthropophagie pour cause de famines (qui se produisaient probablement fréquemment) ? ; après tout, il y a de nombreux épisodes aussi bien dans le passé lointain que récemment en Europe où la nécessité de survie faisait de personnes très civilisées des anthropophages occasionnels.<br />En ce qui concerne les parties du corps consommées, j’ai été surpris de ne pas voir mentionnée la cervelle. Je crois me souvenir qu’il existe des cas d’épidémies (de type neurologique ? où ?) transmises justement à cause de l’ingestion (traditionnelle ?) de cervelle humaine.<br />Momonoreply@blogger.com