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Habilitation à Diriger des Recherches : une soutenance prochaine

J'aurai la lourde tâche de soutenir mon Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en anthropologie sociale le vendredi 31 janvier 2020 à 14h30, dans la salle 13 de l'EHESS [edit : salle modifiée, ce sera BS1_05 & BS1_28, au premier sous-sol], 54 boulevard Raspail, Paris 6e. Ainsi que l'exige l'épreuve, j'y présenterai deux mémoires :
  1. un travail de synthèse, rassemblant les résultats tirés de mes précédentes publications, intitulé « structures et dynamiques sociales chez les chasseurs-cueilleurs »
  2. un texte inédit : « La lance de mort. Justice et guerre chez les Aborigènes australiens », dont j'espère la prochaine publication sous forme de livre.

Jury :

  • Georges Guille-Escuret
    directeur de recherche CNRS, Centre Norbert Elias, garant
  • Bruno Boulestin
    chercheur associé HDR, Université de Bordeaux – UMR 5199, PACEA, rapporteur
  • Laurent Dousset
    directeur d’études EHESS, rapporteur
  • Jean-Paul Demoule
    professeur émérite, Université Paris 1, rapporteur
  • Dominique Henry-Gambier
    directrice de recherche retraitée, CNRS – UMR 5199, PACEA
  • Boris Valentin
    professeur, Université Paris 1, Arscan – UMR 7041
Je ne ferai pas le vœu que cette échéance soit reportée pour cause de grève prolongée des transports : j'espère bien que le gouvernement aura été contraint de faire marche arrière bien avant cela (et ferai de mon mieux pour y contribuer) !

2 commentaires:

  1. Il y a parfois des cas où l'on regrette de ne pas/plus être Francilien : en voilà un, car je serais volontiers venu t'écouter!

    J'en profite pour glisser un petit quelque chose : en fait, l'exercice "n'exige" pas vraiment de devoir présenter un mémoire de synthèse + un manuscrit inédit. Plus exactement : si caractère inédit il doit bien y avoir, c'est en principe par rapport à la thèse, et non par rapport aux contributions les plus récentes que l'on a signées (si tant est, bien sûr, qu'elles ne sont pas une resucée de ladite thèse).

    La circulaire de 1992 qui, sauf erreur de ma part, est la dernière mise au point substantielle en date, stipule même clairement :
    "Le dossier de candidature est basé sur des ouvrages et travaux publiés, accompagnés d'une synthèse permettant de faire apparaître l'expérience du candidat dans l'animation d’une recherche. L'habilitation n'est donc pas une thèse. Il s'agit d'une procédure qui doit, certes, être organisée de manière à garantir la haute qualité scientifique des candidats mais qui doit rester légère. On ne saurait en particulier exiger du candidat des conditions de délai pour leur inscription ou la préparation de l'habilitation dans l'établissement où celle-ci doit être présentée. On ne saurait non plus exiger du candidat la rédaction d'un véritable mémoire ni d'une seconde thèse, après celle du doctorat. (...)

    Bonus track :
    "Le défaut de suivi de ces indications pourrait conduire le candidat qui s'estimerait lésé à exercer un droit de recours."

    Mais le fait est que les normes professionnelles ont décollé par rapport aux normes textuelles ; du coup, mieux vaut faire comme tu as fait, c'est plus sûr! Et puis ça pousse au train pour terminer un livre...

    Mais enfin on n'est quand même pas très malins, nous, les universitaires : des collègues se sont débrouillés pour inscrire dans les textes un format qui ne soit pas trop lourd, et nous on se monte le bourrichon tout seul...

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    1. En fait, ce qui s'est passé est encore bien plus gratiné que ce que tu peux imaginer. Si tu veux les détails, envoie-moi un mail auquel je puisse t'écrire.

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